Une étude de cohorte rétrospective a été réalisée dans 6 hôpitaux belges en 2018 et a été publiée en mai 2021. Elle a comparé la mortalité hospitalière, la mortalité dans les 30 jours suivant l’admission, les réadmissions dans les 4 mois et la durée d’hospitalisation chez les patients étant nutritionnellement à risque comparativement à ceux qui ne l’étaient pas. 73’843 patients ont été dépistés et, parmi eux, 16’141 patients étaient nutritionnellement à risque. Quant aux résultats, les patients nutritionnellement à risque étaient plus à risque de décéder à l’hôpital (5.1% contre 3.3%), de décéder dans les 30 jours suivant l’admission (6.8% contre 4.3%) et d’être admis à nouveau à l’hôpital dans les 4 mois (35.5% contre 32.9%). Il n’y a pas eu de différence significative par rapport à la durée d’hospitalisation. Cette étude démontre donc à nouveau la nécessité d’une prise en charge nutritionnelle précoce, adaptée et prolongée.
Pour plus d’informations : https://academic.oup.com/ajcn/article-abstract/114/3/1123/6274826?redirectedFrom=fulltext