Consommation de viande rouge

L’American College of Physicians a publié fin Septembre 2019 la conclusion que la consommation de viande rouge et transformée n’avait pas d’impact néfaste sur la santé. Etude originale: 

http://r.mail.acpnews.org/mk/mr/h_Cx5dAc2USPzkmXEd7rL5Qqe5QIkySbNvqFly-KDIVJwWsrOoGMVT3U5m5Yhbf7bXXmYSu9yPrElbn1vz5euBTfiHVk8K3ZnJJ20bYt_Q

Deux articles en français y réagissant de façon modérée:  

https://www.lemonde.fr/sante/article/2019/10/01/des-chercheurs-contestent-la-nocivite-pour-la-sante-de-la-viande-rouge-et-de-la-charcuterie_6013703_1651302.html

https://www.lapresse.ca/societe/sante/201910/03/01-5243906-letude-sur-la-viande-rouge-seme-la-confusion.php

Et surtout une prise de position (anglophone, de Marion Nestlé, aucun lien avec la firme) avec une critique des points méthodologiques: https://www.foodpolitics.com/2019/09/eat-as-much-meat-as-you-like/ 

Les points principaux ressortis sont: 

  • Biais d’interprétation : Les « faibles effets » des bénéfices d’une consommation réduite de viande ont été orientés dans une interprétation nulle (« aucun impact »), plutôt que dans la suggestion d’amélioration de la santé. Les conclusions sont à l’extrême opposé de l’ensemble des recommandations actuelles.
  • Les études prises en compte ont comparé les gros mangeurs à des mangeurs modérés. Les végétariens n’ont pas été inclus dans la comparaison.
  • Les facteurs externes liés à la consommation de viande (sociaux, économique, politique et éthiques) n’ont pas été pris en compte.
  • Aucune étude sur l’impact environnemental n’a été incluse (pour investiguer les raisons de consommation, ou de frein au changement), ni même les études réalisées en laboratoire ou sur les animaux. Enfin, les calories n’ont pas été intégrées dans les critères d’impacts sur la santé. 
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